Le risque cyclonique :
Vivre à proximité de zones à risques est le quotidien de certains d’habitants du département. L’histoire de la Martinique a toujours été ponctuée par de nombreuses catastrophes naturelles aux conséquences parfois dramatiques. La méconnaissance de l’ensemble de ces phénomènes et des gestes pour se protéger est souvent à l’origine de situations de détresse. Afin d’appréhender la réalité du danger et anticiper les crises, il est nécessaire de travailler sur chaque risque en combinant le souci de la prévention et la qualité de l’intervention.
Durant la période de juin à novembre, la Martinique est confrontée à des phénomènes cycloniques. Ces perturbations météorologiques tourbillonnaires génèrent de fortes pluies et vents.
Suivant la force du vent, l’intensité du cyclone varie en :
- Dépression tropicale (vents de -63 km/h): ne faisant pas l’objet de déclenchement de plan d’urgence.
- Tempête tropicale (vents compris entre 63 et 117 km/h): présente un risque cyclonique
- Ouragan (vents de + 118 km/h).
Le risque inondation :
L’inondation se caractérise par un débordement lent ou rapide des eaux sur une zone habitée. Elle dépend essentiellement de la quantité et de la durée des pluies.
Il existe, donc, plusieurs types d’inondations :
- Les inondations de plaine qui résultent de précipitations prolongées sur des sols où le ruissellement est long à se déclencher.
- Les inondations par crues torrentielles associés à des bassins versants (bassin de la lézarde).
- Les inondations par ruissellement en secteur urbain, qui se produisent par écoulement dans les rues de volumes d’eau ruisselée sur le site.
- Les inondations consécutives aux remontées de nappes phréatiques et les coulées de boue.
- Les inondations par les submersions marines (liées à des vents forts, houle cyclonique et raz-de-marée …).
Le risque sismique :
Un séisme ou un tremblement de terre se traduit en surface par des secousses. Il provient de la fracturation des roches en profondeur ; celle-ci est due à l’accumulation d’une grande quantité d’énergie qui se libère, au moment ou le seuil de rupture mécanique des roches est atteint. Les dégâts observés en surface sont fonction de l’amplitude, la fréquence et la durée des vibrations.
Le séisme entraîne les phénomènes suivants :
- Effondrement de bâtiments non conçus pour y résister.
- Mouvements de terrain : glissements, éboulements…
- Liquéfaction des sols déjà gorgés d’eau.
- Possibilité d’un important décalage à la surface des failles existantes.
- Raz-de-marée
- Incendie en zone urbaine.
Le risque mouvement de terrain :
Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol. Il est fonction de la nature et de la disposition des couches géologiques.
Les mouvements de terrain constituent un ensemble d’une grande variété, il peut s’agir :
- Effondrements et affaissements de terrain.
- Éboulements, chutes de blocs et de pierre.
- Glissement et coulées boueuses associées.
- Laves torrentielles.
- Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
Le risque volcanique :
Un volcan est un relief dans une zone fragile de la croûte terrestre où s’établit une relation entre la surface du globe et les profondeurs permettant à des matériaux de s’épancher sur le sol.
Ce risque est d’autant plus important en Martinique que la « Montagne pelée » est un volcan toujours actif.
Le risque de Tsunami :
Les tsunamis sont une série de vagues très longues formées par un fort séisme en mer ou en grande éruption volcanique. Ces vagues se déplacent dans l’océan à grande vitesse (équivalente à la vitesse d’un avion en ligne). Une fois qu’elles atteignent les côtes, elles ralentissent en grandissant et peuvent atteindre plusieurs mètres de hauteur.
Leur force peut être dévastatrice détruisant la vie et les biens, inondant rapidement toutes les zones côtières peu élevées, avec des maxima le long des rivières.
La première vague n’est pas forcément la plus dangereuse. Les Antilles peuvent être confrontées à deux types de tsunamis :
• un tsunami local peut frapper en quelques minutes
• un tsunami d’origine lointaine peut prendre plusieurs heures pour traverser un océan